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The Yes need the No to win against the No
VS.
Le pouvoir de dire Non, en fait, n'existe p..., existe et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie générale
TROP FORT CE PRESIDENT !!!
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Cours au Lycée Darcos devant l'inspection académique de Marseille.
Qui a fini en immolation du pauvre carton...
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200 lycéens accompagnés d'une poignée de profs et de lycéens ont manifesté aujourd'hui à Marseille. Petite manifestation qui devrait être le commencement d'une longue lutte que les lycéens veulent mener contre les réformes de Darcos. Et malgré sa relative petite taille, elle a permis de créer un dialogue entre les lycéens et Patrick Menucci, maire du 1er et 7ème arrondissement et colistier de Ségolène Royal. Le tout en photos :
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I- Pour la filière générale
- Modèle des universités, flou dans la présentation de la réforme par le gouvernement
- Tronc commun : français, sciences (même prof), histoire-géo, EPS, math, LV1, LV2
+ modules : 2/semestre dont la nature est indirectement influencée par des entreprises privées
- Projet en fonction de la population
- Projet de la direction du lycée
- Financement et inégalités
Chaque module, donc BAC n'a pas la même valeur sur le marché du travail et pour l'accès aux études supérieures :
- Labyrinthe des orientation + inégalités d'accès au savoir = beaucoup d'élèves « paumés »
- Déresponsabilisation de l'état vis-à-vis de la réussite ou non d'un élève
II-Pour la filière technologique
Les propositions sont très floues
III-Pour la filière professionnelle
- Passage du bac pro de 4 à 3 ans
- Suppression de BEP
- Orientation vers des études
- Mise de côté d'une certaine catégorie d'élèves
- CAP ===> grande poubelle
IV-En général
- Casse des maternelles
- Suppression des aides aux élèves en difficulté dans les primaires (RASED)
- Classe sociale non intégrée au nouveau système d'éducation mis en place
- Dévalorisation des diplômes universitaires financés par et pour les entreprises
- Suppressions massives de postes d'enseignant ===> 80 000 d'ici 2012
Source : organisations lycéennes
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Bonjour,
Nous avons décidé de faire circuler largement un texte de soutien (voir
ci-après) aux inculpés qui se sont vus qualifier de terroristes pour avoir
mis en retard quelques trains de voyageurs de la SNCF. Ce pourrait être
risible, ça ne l'est pas. Que l'on soit ou non d'accord avec leurs idées
importe peu : il est simplement scandaleux que ces personnes risquent, au
pire, 20 ans de prison, dans le meilleur des cas, une ou deux années de
préventive. Peut-être moins, si nous agissons.
Mais ce n'est pas "seulement" le sort de ces 9 personnes qui est en jeu. En
effet, l'arbitraire (au travers de la législation antiterroriste qui permet
d'incriminer l'intention, et non l'acte ; qui a recours à la notion
extrêmement vague de "trouble à l'ordre public"...) que nous voyons ici à
l'¦uvre à un degré d'intensité rarement égalé (voir par exemple comment les
plus "hauts" représentants de l'Etat se contrefichent de la présomption
d'innocence) nous semble concerner directement toutes celles et tous ceux
qui, de près ou de loin, sont engagés dans des actions ou dans la production
et la circulation d'idées qui pourraient, selon les contextes, être
déclarées "subversives" ou qui mettent en question l'Etat, c'est-à-dire qui
le considèrent simplement comme une entité politique "problématique". Cela
fait, à n'en pas douter, beaucoup de monde...
Que celles et ceux qui souhaitent signer la pétition me renvoient cet email
avec leurs noms, prénoms et éventuellement lieu de résidence.
Il vous appartient bien entendu de continuer à la diffuser...
Rémy Toulouse
Les Prairies ordinaires
TEXTE DE SOUTIEN :
Une opération récente, largement médiatisée, a permis d¹arrêter et
d¹inculper neuf personnes, en mettant en ¦uvre la législation
antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie
l¹inconsistance de l¹accusation de sabotage des caténaires, l¹affaire a pris
un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, « le but
de leur entreprise est bien d¹atteindre les institutions de l¹État, et de
parvenir par la violence je dis bien par la violence et non pas par la
contestation qui est permise à troubler l¹ordre politique, économique et
social ».
La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes
inculpées, contre lesquelles il n¹existe aucune preuve matérielle, ni même
rien de précis qui puisse leur être reproché. L¹inculpation pour «
association de malfaiteurs en vue d¹une entreprise terroriste » est plus que
vague : qu¹est-ce au juste qu¹une association, et comment faut-il entendre
ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l¹intention ? Quant au
qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu¹il peut
s¹appliquer à pratiquement n¹importe quoi et que posséder tel ou tel
texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de
cette législation d¹exception.
Les personnes inculpées n¹ont pas été choisies au hasard, mais parce
qu¹elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des
manifestations dernièrement, celle de Vichy, où s¹est tenu le peu
honorable sommet européen sur l¹immigration. Ils réfléchissent, ils lisent
des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de
clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans
la région, où un comité de soutien s¹est organisé dès leur arrestation. Ce
qu¹ils cherchaient, ce n¹est ni l¹anonymat, ni le refuge, mais bien le
contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole.
Finalement, l¹absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des
inculpés de ses dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est
présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.
En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu¹à quel point
allons-nous accepter que l¹antiterrorisme permette n¹importe quand
d¹inculper n¹importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d¹expression
? Les lois d¹exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité
sont elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à
voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La
réponse à ces questions, c¹est à nous de la donner, et d¹abord en demandant
l¹arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont
été inculpés pour l¹exemple.
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