• C'est fait, la loi permettant la mise en place d'une autorité publique indépendante qui coupera l'accès à Internet à des personnes dont la connexion sert à "pirater" des oeuvres culturelles en tout genre a été votée par le Parlement rapidement et sans amendements, mais avec un principe d'urgence posé par le Gouvernement.

    Je n'ai pas beaucoup fait suivre l'histoire de cette loi rejetée le 9 avril avec moins de 50 députés au Parlement.
    Il y a eu ensuite les réactions de la majorité qui insultait l'opposition et appelait à la vengeance de façon plus ou moins puéril :

    "Les socialistes se sont offert un moment de plaisir pour pas cher, explique Jean-François Copé, le président du groupe UMP, qui n'a toujours pas digéré le rejet du projet de loi sur la création et Internet le 9 avril. On va leur faire subir tout ce qu'ils nous font endurer depuis deux ans." "On va leur faire la totale. Ils ne vont pas être déçus du voyage", ajoute le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. (Le Monde)



    Il y a ensuite l'affaire du chef du pôle web de TF1 qui se fait virer parce que la lettre qu'il a envoyé à de Panafieu (députée du 17ème arr. de Paris) s'est retrouvée dans les mains de son patron qu'il l'a viré pour "divergence forte avec la stratégie" : celle du fric selon le concerné.

    Et le bouquet final avec le vote express sans amendements ni débats à l'Assemblée (la répartition des votants ici) et un vote vite fait au Sénat (189 pour, 14 contre, abstention du PS et du PCF).

    Pour le reste, l'article de Wikipédia qui subit des modifications de la part de toutes les parties : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hadopi

    Le plus gros problème est le fait de sanctionner les citoyens, de couper leur connexion à Internet au nom de la création artistique alors que cette loi ne défend pas du tout les "petits" (voir le wiki). Cette loi sent surtout la défense d'une oligarchie en déperdition parce que ses rentes diminuent de plus en plus car les gens arrêtent de consommer de la daube.

    Affaire à suivre...


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  • Constatant que DADVSI est inappliquée et inapplicable, Marc Benaïche, fondateur de mondomix.com, propose de taxer non pas les internautes, comme pour l'idée de la licence globale, mais de taxer la bande passante qui est d'autant plus forte que l'utilisateur de celle-ci télécharge. Cette taxe serait prélevée sur les fournisseurs d'accès et ceux-ci répercuteraient le prélèvement sur le client.
    Cependant, comme la licence globale qui était pourtant approuvée par les internautes, cette idée de taxe sur la bande passante sera sans doute rejetée par l'Assemblée, qui est quasiment la même par rapport à l'ancienne législature.



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  • Deux serveurs français ne sont plus dans la "liste des serveurs" de la Mule :
    -Chez Toff
    -Breizh Punisher's

    Quatre des serveurs français sont donc effacés de la Toile :

     Nom du serveur
    Description
    Nombre d'utilisateurs
    Nombre de fichiers
     Chez Toff
    www.cheztoff.com
    149 692
    10 686 807
    Breizh Digitalus
    www.nana-xxxy.com
    98 973
    8 142 508
    Chez Toff 2 
    www.cheztoff.com
    46 713
    6 403 272
    Breizh Punisher's
    www.nanas-d-enfer.com
    41 260
    6 038 879
    Source : OCBMaurice (03/2006)





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  • Ca y'est le gouvernement nous a pondu le premier décret d'application concernant DADVSI :

    -750 € pour les détenteurs d'un logiciel qui pemettrait de "casser" la protection contre la copie (DRM)
    Ceci ne s'applique pas aux "propriétaires" de l'oeuvre protégée et à ceux qui améliorent encore plus la répression DRMique ("sécurité informatique" et "recherches scientifiques en cryptographie").
    Ceci est le 1er article.

    Le 2d est encore plus ridicule :

    "Les dispositions du présent décret sont applicables, outre à Mayotte, dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises."

    C'est sûr qu'avec 3 pelés en Antarctique l'industrie du disque va s'effondrer...

    Sont concernés par l'application de ce décret : le ministre de la justice, le ministre de la culture et de la communication et le ministre de l’outre-mer.

    C'est sûr que le Ministre de l'Outre-mer n'a que ça à faire, donner des contraventions pour des gens qui essayent de copier leurs CDs ou leur morceaux téléchargés sur les plateformes de téléchargement légales.

    Nous pouvons remercier pour ce décret :

    - Le Premier ministre, Dominique de Villepin
    - Le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres
    - Le garde des sceaux, ministre de la justice, Pascal Clément
    - Le ministre de l’outre-mer, François Baroin













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  • Définition de Wikipédia :

    La gestion numérique des droits ou GDN (en anglais Digital Rights Management ou DRM, traduite parfois par « gestion des droits numériques » - et il s'agit là d'un contresens, car ce sont les contenus et leur gestion qui sont numériques, et non les droits eux-mêmes) a pour objectif de contrôler par des mesures techniques de protection l'utilisation qui est faite des œuvres numériques. La technique se voulant suffisante et nécessaire au contrôle, elle prévoit par exemple de :

    • rendre impossible la consultation d'une œuvre hors de la zone géographique prévue (les zones des DVD) ;
    • rendre impossible l'utilisation de matériel concurrent pour consulter une œuvre (incompatibilité des formats musicaux, dont iTunes) ;
    • rendre impossible la consultation d'une œuvre selon ses préférences (désactivation de l'avance rapide sur certains passages publicitaires de DVD) ;
    • limiter ou rendre impossible le transfert des œuvres d'un appareil à l'autre (limitation de la copie) ;
    • rendre impossible l'extraction numérique de passage de l'œuvre.
    L'interdiction légale de contourner ces limitations techniques est de plus en plus largement adoptée (DMCA aux États-Unis, DADVSI en France) car elle a fait l'objet d'un accord international. Ces lois provoquent d'intenses débats car elles interdisent la production de matériel et logiciel contournant les limitations, y compris pour proposer des moyens innovants et respectant les droits d'auteur, d'utiliser les œuvres.

    Les DRM permettent donc l'installation de limitateur de copies ou de lectures. Il existe un paradoxe entre ces protections et le droit à la copie privée (on paye des taxes pour). On a le droit de faire des copies privées mais contourner les moyens de protection empêchante celle ci on est hors-la-loi.
    De plus les DRM permettent aussi l'installation sur votre ordinateur de "rootkit". Ces logiciels sont cachés dans les lecteurs founis dans les CDs et qui permettent de lire celui-ci, mais ils créent des failles affaiblissant la sécurité de votre ordi.
    Avec les DRM, il y a un problème de compatbilité entre les lecteurs (les fichiers iTunes uniquement sur iPod par exemple). D'ailleurs les CDs DRMisés ne vous appatiennent pas de fait pour certains d'entre eux. Vous êtes limités par exemple pour le nombre de lectures, de copies ou de transferts de fichiers entre un ordinateur et un baladeur numérique. C'est de la location en fait et il faut renouveller le bail pour écouter de la zik.




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