• La peur du Peuple

    Depuis le "Non" français et néerlandais en mai-juin 2005, les dirigeants ont peur.
    Peur de l'avis du Peuple, le même qui les ont porté au pouvoir, qu'ils manipulent pour mieux assouvir leur soif de pouvoir ou tout simplement pour essayer d'arranger les choses.

    Les Irlandais se dirigent aux urnes, ce sont les seuls à le faire sur les 27 pays de l'Union. Le "Oui" et le "Non" sont au coude à coude et toute l'Europe frémit ce jeudi.

    Et tout l'apparatchik européen d'essayer de convaincre les Irlandais de voter OUI, avec des arguments plus ou moins fumeux.
    Entre Kouchner qui fait chanter les Irlandais à propos des millions d'euros d'aide qu'ils ont reçus (surtout les Irlandais) et les discours alarmistes pour pas dire apocalyptiques des journaux ou des responsables politiques irlandais qui, comme en France en 2005, annoncent qu'il n'y a pas de plan B et que l'Europe sera dans l'impasse si les Irlandais votent Non...

    Alors pourquoi demander l'avis des gens sur les institutions qu'ils souhaitent, alors que les personnes élues ont la légitimité pour le faire ? Certes en Irlande, un référendum était obligatoire. Mais pourquoi sortir les pires arguments, les moins raisonnables...

    Peut-être parce que le système actuel veut que la totalité des pays adopte le Traité (soit disant) simplifié de Lisbonne. Ce qui provoque l'hystérie collective de tous les dirigeants qui s'arrachent les cheveux depuis des années pour trouver la bonne formule et que notre Nain national l'a plus ou moins utilisée...

    Donc au lieu de faire bloquer une (peut-être) avancée dans les rouages de l'Europe, il vaudrait mieux faire peser le pour et le contre de ce texte incompréhensible. Personnellement je ne l'ai pas étudié, mais on sent que l'Europe est en panne, que la démocratie n'est pas présente et que la bureaucratie continue à peser sur cette "chose" qu'est l'Union.

    Une petite avancée pour la démocratie aurait pu être obtenue par un référendum au niveau européen, organisé le même jour ou au moins la même semaine.
    Seulement nous avons aujourd'hui un pays de 3 millions d'habitants sur 400 millions d'Européens qui tient entre ses mains la fuite en avant, l'alternative, l'apocalypse ou le progrès...















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