• Des relents dictatoriaux

    Article 5 :

    Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.

    Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.

    Article 62 :

    Une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application.

    Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.

    EPISODE I : La rétention de sûreté

    En une seule journée, Nicolas Sarkozy a outrepassé deux des articles de la Constitution, pour imposer l'application immédiate de la loi concernant la rétention de sûreté pour les "monstres" qui auraient un degré de dangerosité très élevé. Ils seraient donc emprisonnés pour des crimes qu'ils n'auraient pas commis. Ce qui légalement n'est pas possible.

    Ce qui divise une première fois la population :

    -Ceux qui pensent qu'il faut enfermer ces monstres qui peuvent recommencer, au nom des victimes qui doivent être protégées à tout prix. Ceux qui s'opposent à cette loi sont "rangés du côté des criminels" (Nadine Morano, porte-parole de l'UMP)

    -Ceux qui pensent qu'enfermer des personnes pour des crimes qu'ils n'ont pas commis et qui sont aux mains d'experts psychiatres est immoral. Les criminels qui ont purgé leur peine peuvent être enfermés à vie, ce qui ne peut pas exister dans un Etat de droit.

    EPISODE II : Le Président qui détourne la Constitution

    Déjà que le texte en lui même porte atteinte à la démocratie, Nicolas Sarkozy s'attaque directement aux fonctionnement démocratique de la France en voulant à tout prix vouloir appliquer immédiatement les principes des centres de rétention. En demandant au 1er juge de la Cour de Cassation de trouver un moyen de contourner la décision du Conseil, le Président ne respecte plus l'article 62 de la Constitution. L'UMP défend le Président isolé tandis que la gauche et les syndicats s'insurgent contre cette dérive anti-démocratique.








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