• Cela a commencé par le blocage du lycée Thiers, le plus vieux et le plus "prestigieux" de Marseille.
    Ensuite il y a eu la "Bataille des Endives" en bas de celui-ci.
    Et en route pour la manif', 200 000 personnes réunies sur le Vieux-Port, 2h à la fin du cortège pour démarrer :


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  • Des lycées bloqués, une colère qui ne s'est jamais levée aussi rapidement, des incendies, des manifestations plus ou moins calmes, un ministre qui récule...
    Le mouvement actuellement s'essouffle, vacances de Noël passées et réforme reportée.

    Mais quelle réforme ? Car le seul document qui tienne la route est un article du Journal du Dimanche, une interview de ce cher M. Darcos qui est prompt à réformer à tout va comme le supérieur de son supérieur invisible. Sur fond d'émeutes grecques et d'inflammation contagieuse des lycées de l'Ouest et du Sud, le ministre a préféré mettre sour perfusion sa "réforme" pour un an.

    Cette chère réforme, mot qu'on entend 30 fois par jour, qui de la bouche de Darcos donnait ceci :
    - Même nombre d'heures : 30h30
    - 21h30 de tronc commun
    - 1h30 de SES dans le tronc commun
    - 6h de modules d'approfondissement (humanités, sciences, science de la société, technologie)
    - 3h d'accompagnement personnalisé
    - 2 semestres avec une semaine de bilan

    En ce qui concerne les RASED (Réseau d'aide spécialisée) : les 8 000 RASED seront implantés là où il y a des besoins (zone rural et ZEP) et un "plan national de formation des enseignants au traitement de la difficulté scolaire" pour former 40 000 profs "pour mieux répondre à la difficulté scolaire".

    Sur le papier pas si méchante, même si on ne sait pas ce que deviennent les sciences dites dures et l'EPS. La communication du ministre étant assez flou et bricolée, les budgets fondant comme neige au soleil et l'ignorance des aspirations du monde enseignant et des élèves ont donné naissance à une méfiance que n'avait pas besoin M'sieur Darcos...

    Se battre contre des annonces étaient faisables, mais contre du vent, c'est plus possible, d'où un mouvement qui tire la langue et prend espoir lors de la manifestation nationale du 29 janvier. En attendant, les organisateurs du mouvement proposent, contrairement à ce qui est crié un peu de partout. La Coordination lycéenne de Marseille demande par exemple à une baisse des effectifs dans les classes par la suspension des suppressions de postes, la création d'un comité de pilotage pour récolter les propositions dans des Cahiers de Doléances et des Devoirs Surveillés de 4h par semaine comme préparation pour le Bac.

    Reste à savoir comment tous les protagonistes réagiront de part et d'autres, avec d'une part un gouvernement d'agités qui communiquent plus que ce qu'ils réfléchissent et des mambres de l'éducation qui oscille entre l'immobilisme et le volontarisme.


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  • C'est la dernière manif' avant les vacances de fin d'année et elle a réuni entre 2 000 et 4 000 personnes. Départ du Vieux-Port, Canebière, Allées Gambetta, puis direction la gare Saint-Charles pour ensuite passer par l'inspection d'académie (gardée par les CRS et un filet du Service d'Ordre) et redescendre devant la Bourse du Travail (un vrai entonnoir). Malgré les appels à se réunir pour lancer un Aseemblée Générale, une partie des gens sont partie et une autre s'est inquiétée de la dangerosité des lieux. Finalement l'AG s'est tenue sur les marches du campus de Saint-Charles pour pérenniser le mouvement pendant et au-delà des vacances.

     

     
     
     
     
     

     


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  • Tout a commencé par un picnic sur la Préfecture, dans le froid et la pluie. Puis 14h début de la manif qui, nouveauté, démarre de la place. 1500 à 2000 personnes défilent sur la rue de Rome, la Canebière, le Vieux-Port. Puis dans l'enthousiasme et contrairement au trajet prévu, une virée à la Mairie a failli finir en baston contre les CRS et a provoqué une hystérie de la part des "syndiqués". Retour ensuite sur le Vieux-Port, devant les bouches de métro, puis dispertion...

    Et les photos :

     

     
     
     

     


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  • Cours au Lycée Darcos devant l'inspection académique de Marseille.
    Qui a fini en immolation du pauvre carton...

     

     


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