• Berlin 1937 - Paris 2007

    Françaises, Français,


    A l’heure où je vous parle, j’ai l’impression d’avoir fait un bon dans le temps.

    Un bon d’une grosse cinquantaine d’années, un retour aux périodes les plus sombres de ce que notre nation à pu vivre.


    Nous vivons dans une époque où l’Europe est notre avenir, où nos frontières communautaires sont ouvertes. Nos frontières communautaires, enfin, nos murs d’enceinte de notre petite communauté semi médiévale. Il y’a la France, l’Europe et un peu plus loin, mais qu’est ce donc, le monde ou bien une « terra incognita ».

    Pour vous remettre une petite pincée de pragmatisme, il y’a les français, les européens et la masse des incultes, pauvres, affamés et exclus de tout genre. Les « Sans-papiers », le nouveau gibier de potence de notre régime politique. Mais cela ne vous rappel-t-il rien ?


    Le ministère de l’immigration avec ces quotas de Sans-papiers à réexpédier en « terra incognita » comme les poubelles de notre civilisation, ces rafles, arrestations sommaires et encore traquenards administratifs. Et bien à moi, cela me rappel le régime de vichy, avec son « commissariat général aux questions juives » cet avatar du protectionnisme d’un état inféodé au régime nazi.

    Alors, il est clair que la frousse et la couardise de l’Etat, en 1941 ne laisse aucun doute, mais nous sommes en 2007.

    Le temps est passé, la science et la technique ont évoluée, mais ô surprise, les idéaux xénophobes sont toujours là.

    De nos jours, nous parlons de génétique pour vérifier que les enfants sont bien de leurs parents. Mais qu’en est-il de notre esprit de liberté, d’égalité et surtout celui de fraternité. Serions-nous devenus de pauvres aryens sans cervelle bien caché, à l’abri de notre gouvernement ?

    Ne sommes-nous qu’une masse fiscale sans autre intérêt que celui de financer les dérives communautaristes et sectaires de ceux qui se prévalent et se vantent de la «  vox populi vox dei » ?


    Alors françaises et français, d’hier et d’aujourd’hui, tous enfants de la révolution de 1789. Vous qui êtes issus de la volonté d’abolir l’autoritarisme d’un état tout puissant, ne se résumant qu’au pouvoir de droit d’un petit roi d’opérette, n’êtes vous devenu que les barons et baillis d’un petit empereur sans autres ardeurs que celle d’obtenir le pouvoir suprême.


    Bien que cela devrait être inutile, je vous rappelle que la démocratie, c’est demos-cratos soit le pouvoir du peuple. Alors comment est-il encore possible que sur notre bonne terre de France, le peuple ne soit plus qu’une foule d’anonymes esclaves enchainés aux bons vouloirs d’un homme.


    A tout ceux qui voudront bien comprendre, je reprends un slogan des rue, tag pour certains, vox populi pour d’autre : Berlin 1937 – Paris 2007. Mais à cela, je ne saurais qu’ajouter Moscou 1917, où quand le peuple se soulève et clame haut et fort que nous sommes plus des chiens asservis et enchainés à notre condition.


    Le pouvoir change de mains, mais l’ignominie politique et la xénophobie restent.


    A bon entendeur, Salut

    Auteur : Красный Октябрь (Octobre Rouge)



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :