• Fin d'un cycle ou fin du système lui-même ?Nous le verrons plus tard. Mais ce qui est sûr c'est que des choses vont changer. Pour pas mal de temps.

    L'American Way of Life n'est plus. CONSOMMER n'est plus le mot magique. Les Etats-Unis ont toujours redémarré leur économie grâce au crédit. Mais c'est celui là même qui les a plongés dans la crise. Nous avec...Avec 0,4% de taux d'épargne (contre 15% en France par ex.), il n'y a plus de marge de manoeuvre. Ils ne pourront plus acheter leur petite petite maison en carton, leur grosse voiture, bouffer pour 8 ou jouer les casino à Noël, le monde n'acceptera plus de jouer les maisons de crédit.Surtout que le Reste n'est plus en mesure de le faire. On croyait la Chine, l'Inde ou la Russie prendre la relève et affirmer leur indépendance de l'Occident impérialiste, il n'en est rien. Rien qu'à voir que l'économie russe reposait sur le pétrole et les capitaux étrangers, le premier voit son prix divisé par 2 en trois mois et les seconds fuient à grande vitesse pour les convertir en monnaie toute liquide.

    25 000 milliards de dollars se sont volatilisés. Du vent créé par du vent parti en vent.

    Crise des subprimes ? Non bien sûr, crise du néolibéralisme et du capitalisme qui va avec. La superpuissance AMERICA avait bien des pieds d'argile. Cela depuis 30 ans lors du big bang de la dérégulation. Produire à bas-coût en Asie, utiliser les fonds destinés à l'investissement pour nourrir l'actionnaire, consommer à crédit, faute de revenus décents. Rajouter à cela le dollar comme monnaie mondiale. Tour le monde en possède, mais personne peut s'en débarrasser. Un hold-up bien organisé. Hold-up qui a abouti à un déséquilibre indomptable.

    Et paf ! Voilà la fin de leur monde.

    Mais vers où allons nous ?

    Pour certains nous avons quelques mois pour décider de ce que chaque individu désire comme manière de vivre. Tous les choix sont possibles. Les rênes sont lâchés, les décideurs ont quitté le navire. Ils sont peut-être trop optimiste. Le pouvoir garde le contrôle par son canal médiatique. Et la population elle-même ne veut pas être libérée. Libre veut dire seul. Et dans le brouillard.

    Mais sans boussole ni radar, on risque de se perdre dans les méandres ou pire, se fracasser contre les rochers.


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  • Savoir l'heure qu'il est n'importe où dans le monde, c'est pratique non ?


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